Le naufrage

Le naufrage

Douarnenez01

Dans le ciel argenté descend une clarté
Par la lune bleutée quelque peu estompée.
C'est un ange lointain qui, du ciel, alerté,
Vient apporter ici le secours espéré

Au navire perdu, si longtemps ballotté,
Par des forces obscures soudain déchaînées, 
Sur les flots démontés, à présent apaisés,
Tout de noir revêtus par la sombre nuitée.

Ils sont trente étendus sur le Trois-Mâts brisé,
Trente hommes apuisés après la longue lutte
Contre l'onde en furie, Eole courroucé.
Le navire à présent vogue seul et sans but...


Sur l'azur apiasant d'une mer repentante,
Consolée par l'éclat d'un soleil malicieux.
Qui joue sur le visage du jeune Guérante.

Bientôt le petit mousse enfin ouvre le yeux,
Et dans un cri de joie il appelle les Trente :
"Terre !"

Krystyna

 

 

 

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